Quarante-huit heures en Irak entre attentats, tractations politiques et angoisse sur le sort des otages.
Samedi, dans la nuit. Canberra rejette l'ultimatum de 72 heures des ravisseurs qui retiennent en otage Douglas Wood et demandent à l'Australie de retirer ses troupes d'Irak.
10 heures. Le porte-parole du Premier ministre Ibrahim al-Jaafari confirme que chiites et sunnites sont arrivés à un accord sur les cinq ministères vacants du gouvernement.
11 heures. Une explosion secoue Bagdad. Au moins 18 personnes, dont deux gardes de sécurité américains, trouvent la mort dans l'attentat à la voiture piégée qui s'est produit place Tahrir, dans le centre de la capitale. L'attentat est revendiqué plus tard par le Jordanien Abou Moussab al-Zarqaoui, chef d'Al-Qaeda en Irak.
13 heures. Le président irakien Jalal Talabani arrive à Amman pour sa première visite à l'étranger depuis son élection. Il veut restaurer les relations entre les deux pays, tendues depuis l'attentat d'un kamikaze jordanien qui avait causé 118 morts fin février.
17 heures. Quatorze Irakiens abattus et retrouvés vendredi à Bagdad sont identifiés comme des sunnites du sud de Bagdad. Cette information fait craindre une hausse de la violence entre chiites et sunnites.
19 heures. L'armée américaine confirme qu'elle détient deux journalistes irakiens de l'AFP, Ammar Daham Naef Khalaf et Fares Nawaf al-Issaywi, respectivement arrêtés le 11 avril à Ramadi et le 1er mai à Fallouja. Le premier est à la prison d'Abou Ghraib et le s