L'envoyée spéciale de Libération en Irak, Florence Aubenas, et son guide interprète, Hussein Hanoun, ont été enlevés à Bagdad il y a cent cinquante jours.
- A Lyon, vendredi soir, le comité de soutien de Lyon et les ONG lyonnaises avaient rendez-vous place Gabriel-Péri pour une marche sur le cours de la Liberté. 150 torches devaient être enflammées, symbole des 150 jours de captivité de Florence et Hussein. A la même heure, les rollers faisaient leur tournée mensuelle avec des ballons et des portraits de Florence et Hussein, puis ont rejoint les porteurs de torches.
- A Rome, au Capitole, vendredi, la Fédération internationale des journalistes et la Fédération de la presse italienne ont dédié la conférence internationale intitulée «Femmes reporters sur la ligne de feu» à Florence et Hussein dont les portraits sont affichés sur la façade du palais municipal à côté de celui de l'humanitaire italienne Clementina Cantoni, enlevée à Kaboul. «Florence est prisonnière, nous sommes tous prisonniers», a déclaré à cette occasion Jacqueline Aubenas. La journaliste du Manifesto Giuliana Sgrena a pour sa part rappelé : «Durant mon enlèvement, cela m'a fait beaucoup de bien de savoir qu'en Italie quelqu'un se mobilisait pour moi. Il faut faire en sorte que les otages ne se sentent pas seuls et se mobiliser de toutes les manières.»
- A Lille, dimanche, près 1 000 femmes marcheront et courront pour Florence et Hussein à l'invitation de la ligue Nord-Pas-de-Calais d'athlétisme. Toutes porteront