Malgré la crise de l'Union européenne, les Vingt-Cinq veulent arriver à trouver un accord sur le budget 2007-2013 avant le sommet de Bruxelles, à la fin de la semaine prochaine. Les ministres des Affaires étrangères se sont retrouvés hier soir à Luxembourg pour un ultime tour de table où tous se sont focalisés sur la question du rabais obtenu en 1984 par Londres.
Geste. Le chef de la diplomatie britannique, Jack Straw, a renouvelé la menace d'un veto du Royaume-Uni si cette ristourne était remise en cause. Les autres gouvernements européens appellent Londres à faire un geste. «J'espère qu'un compromis peut être trouvé et que le gouvernement britannique va y contribuer activement», a déclaré à la BBC le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, rappelant que le Royaume-Uni était «bien plus riche» aujourd'hui qu'il y a vingt ans.
Aucune avancée décisive n'est cependant attendue d'ici à la visite, mardi, de Tony Blair au président en exercice de l'UE, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker. Celui-ci, qui a consulté tous ses pairs, a choisi à dessein de rencontrer le Premier ministre britannique en dernier, avant le sommet des 16 et 17 juin. La présidence luxembourgeoise a fait de la remise en cause du rabais, à nouveau réclamée vendredi par Jacques Chirac et Gerhard Schröder, l'élément central des négociations.
Gel. Dans sa dernière proposition, elle lie la revendication des trois premiers contributeurs nets (Allemagne, Pays-Bas, Suède) d'une baisse de leur