A 8 h 51 à Londres (une heure de plus à Paris), une première explosion frappe une rame de métro, en provenance de la station Aldgate East, qui s'approche de celle de Liverpool Street dans le quartier financier de la City. Cinq minutes plus tard, nouvel attentat, cette fois entre les stations de King's Cross et Russell Square. A 9 h 17, troisième explosion, dans la station de métro d'Edgware Road. Enfin, une demi-heure plus tard, une bombe frappe un autobus, près de Russell Square. «Nous venions de King's Cross [...], j'ai entendu un "boum", je me suis retourné : toute la partie supérieure du bus ainsi que l'arrière avaient explosé [...]. Il y avait des gens qui couraient partout», racontera un témoin à la chaîne de télévision d'informations en continu Sky News. Dernier bilan provisoire fourni par la police londonienne hier à 19 h 30 : 37 morts et 700 blessés, de nombreux dans un état grave. Nicolas Sarkozy, qui a eu au téléphone son homologue britannique du ministère de l'Intérieur, a parlé, lui, sur France 2, de 50 morts.
«Traces d'explosifs»
Les premières informations sont confuses. Six explosions ou trois ? Le service du métro est interrompu, officiellement pour «une panne d'électricité». La police des transports évoque des «incidents». Un peu plus tard, le chef de Scotland Yard indique que «des traces d'explosifs» ont été retrouvées au moins sur un des sites des «incidents». Il évoque l'hypothèse «d'attentats coordonnés». Le responsable des relations internationales de Londres 2012 annonce la