Jérusalem envoyée spéciale
Au lendemain de l'attentat-suicide, mardi devant le centre commercial de Netanya deux jeunes filles de 16 ans et deux femmes ont été tuées, et de nombreux blessés sont toujours dans un état critique Ariel Sharon a décidé de verrouiller tous les fronts. L'armée a bouclé la Cisjordanie et Gaza, fermant les check points et interdisant aux Palestiniens, même munis de carte de travail, de se rendre en Israël. Le terroriste venait en effet de la région de Tulkarem, la ville voisine de Netanya, de l'autre côté du fameux «mur» édifié pour, en principe, empêcher l'infiltration de commandos terroristes.
Scanner.
Entre Netanya et Tulkarem, ce mur est particulièrement haut, et un nouveau poste-frontière inauguré la semaine dernière, équipé de technologie ultramoderne, «scanne» les Palestiniens qui passent en Israël, vérifiant leur identité et détectant la présence d'explosifs. L'autre attentat, qui a eu lieu une heure plus tôt, reste aussi inexpliqué. Les deux opérations ont été revendiquées par le Jihad islamique, et l'armée israélienne est entrée à l'aube dans Tulkarem, pourtant sous le contrôle de l'Autorité palestinienne. Au cours des combats, deux policiers palestiniens ont été tués, cinq membres du Jihad arrêtés. Toute la région est fermée par des barrages militaires, l'armée israélienne continuant sa recherche du noyau dur du Jihad installé dans la ville.
Selon un haut responsable de la sécurité palestinienne interviewé par l'AFP, l'attentat de Netanya