Sous la musique, les ventes d'armes. La visite à Paris du président brésilien Lula ne se résume pas au concert Viva Brasil, mercredi soir place de la Bastille. Ou à la fanfare des fusiliers marins brésiliens qui ont ouvert le défilé du 14 Juillet. Durant son séjour en France, la délégation brésilienne a d'abord discuté contrats d'armement.
Selon nos informations, le Brésil pourrait annoncer aujourd'hui l'achat de douze Mirage 2000 d'occasion. Il s'agit d'appareils déjà en service dans l'armée de l'air française. La valeur du contrat est d'environ 60 millions d'euros. Le Brésil avait acheté des Mirage III au début des années 70 et ceux-ci, en fin de vie, doivent aujourd'hui être remplacés par des avions plus modernes. «La concurrence avec les Américains est très dure sur ce marché», note un proche du dossier.
Etonnement, les pilotes de l'armée de l'air française apprennent aujourd'hui à voler sur des avions brésiliens. Depuis les années 90, la France possède plus de quarante Tucano pour la formation à l'Ecole de l'air. C'est le même type d'appareils que ceux de la patrouille brésilienne qui ont volé hier au-dessus des Champs- Elysées. A Avord, les pilotes du transport militaire apprennent leur métier dans des bimoteurs brésiliens Xingu dont la France possède plus d'une vingtaine d'exemplaires.
Le Brésil possède une importante industrie aéronautique avec la société Embraer. Le pays produit et exporte également des blindés légers.
En matière navale, la France a vendu le porte