Alors que le Premier ministre irakien, Ibrahim al-Jaafari, entame aujourd'hui la première visite en Iran d'un leader irakien depuis la chute du régime de Saddam Hussein, au moins 25 personnes ont été tuées et environ 90 blessées, vendredi, dans une vague d'attaques en Irak, dont neuf attentats-suicides visant les armées irakienne et américaine, notamment à Bagdad.
Moto piégée. Le premier attentat a visé un convoi américain, blessant deux GI dans le sud-est de Bagdad. Le groupe du chef d'Al-Qaeda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui, a revendiqué l'attaque. Ensuite, un attentat-suicide à la voiture piégée a visé un poste de contrôle de l'armée à Al-Chaab, dans le nord de la capitale, causant la mort de 8 personnes et en blessant 28 autres, en majorité des soldats. Un peu plus tard, 5 soldats et un civil ont été blessés, près de la place Andalous, en plein coeur de Bagdad, dans l'explosion d'une voiture piégée. Puis 19 soldats ont été blessés par l'explosion d'un pick-up conduit par un kamikaze devant l'entrée de l'ex-ministère de la Défense, devenu un camp militaire dans le vieux Bagdad. Au même moment, une cinquième voiture piégée a explosé au passage d'un convoi américain dans le sud-est de Bagdad, blessant au moins 3 civils. A 200 km au nord de la capitale, à Al-Charqat, c'est une moto piégée qui a tué 2 soldats irakiens.
Dans ce contexte d'instabilité, le Sénat américain a réclamé que le gouvernement fournisse un rapport sur l'état d'avancement de la formation des forces de sé