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Libération
TRIBUNE

Faire rebondir les Nations unies

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Les 191 Etats membres devraient s'engager sur une déclaration.
publié le 24 octobre 2005 à 4h12

Tandis que les 191 Etats souverains membres de l'ONU sont réunis à New York pour célébrer aujourd'hui le soixantième anniversaire de la création de l'organisation, en tentant d'y protéger chacun ses intérêts nationaux, le Collegium international (1), lui, veut traduire les attentes des peuples de la Terre face à la montée des périls, à la gravité des défis que le siècle héberge et qu'entretient le dysfonctionnement de l'économie globale privée de régulations efficaces. Afin qu'un sens soit donné à ces aspirations à la paix contre toutes les violences, aux droits fondamentaux contre l'injustice, au respect de tous contre le mépris du plus grand nombre, le Collegium a rédigé le texte d'une déclaration (lire ci-dessous) qu'il propose à l'ONU en l'adressant à son secrétaire général, Kofi Annan, et au président de l'assemblée générale, Jan Eliasson, en les invitant à le soumettre à cette instance le jour même de ce soixantième anniversaire. Ce sens doit à nouveau émaner d'une sagesse et d'une vision comme celles qui ont marqué chacune des grandes étapes de l'histoire humaine, la Grèce antique, l'Islam médiéval, la Renaissance italienne, le siècle des Lumières, la charte des Nations unies.

Le Collegium, où se côtoient des femmes et des hommes d'Etat, des femmes et des hommes de pensée, juristes, savants, philosophes, connaît ces valeurs universelles, les libertés à préserver, les droits humains à rendre effectifs. Il sait que les peuples de tous les climats et de toutes les culture