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Libération

Angela Merkel souhaite un «gouvernement d'action»

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La nouvelle chancelière a annoncé les grandes lignes de sa politique.
publié le 1er décembre 2005 à 4h46

Berlin de notre correspondante

Très attendu, le premier grand discours d'«Angie», sacrée chancelière d'un gouvernement de Grande Coalition (CDU/SPD) le 22 novembre, a été assombri par l'enlèvement en Irak de l'archéologue allemande, Susanne Osthoff. Confrontée à sa première épreuve internationale, Angela Merkel a déclaré hier que le «gouvernement et le Parlement ne céderaient pas au chantage» avant de défendre, durant une heure et demie les grandes lignes de sa politique.

Pas de grosse surprise sur le fond. Les mesures et réformes urgentes sont consignées dans le contrat de coalition scellé le 11 novembre (lire encadré). En revanche, tous attendaient avec impatience de voir comment «Angie» allait emballer la chose. «Elle fait un peu comptable», lançait hier un commentateur. «Les chanceliers furent rarement imposants à leurs débuts», prévenait hier matin le quotidien de gauche Süddeutsche Zeitung. «Je crains qu'Angela Merkel, qui a vécu la plus grande partie de sa vie en ex-RDA, n'entende le terme liberté dans le sens de dérégulation totale», s'exclamait hier le politologue berlinois, Gero Neugebauer. De fait, Angela Merkel semblait encore chercher sa place dans cette assemblée .

Points forts. Se montrant pleine de bonne volonté, Angela Merkel, qui a fait de la lutte contre le chômage sa priorité, a exhorté l'Allemagne à prendre en compte ses points forts et à chercher de nouvelles voies, là où cela ne marche pas. L'Allemagne est le pays qui exporte le plus au monde, le pays qui