L'industrie du rapt, qu'elle soit politique ou mafieuse, a encore de beaux jours devant elle en Irak. Une captive, allemande, a été libérée samedi. Un autre otage, américain, a été tué, comme le suggère une vidéo mise en ligne hier. Mais on est toujours sans nouvelles des quatre humanitaires d'une ONG canadienne et du technicien français Bernard Planche, kidnappés ce mois-ci. Il n'y a guère de traces non plus de dizaines d'autres, originaires de pays arabes ou proches de la région. Des milliers de civils, dont 200 étrangers, ont été enlevés en Irak depuis 2003.
Papiers d'identité. La mort de l'Américain Ronald Schulz, présenté comme un conseiller en sécurité, avait déjà été annoncée la semaine dernière par l'Armée islamique en Irak, un groupe connu pour avoir assassiné, l'an dernier, le journaliste italien Enzo Baldoni, et enlevé ensuite ses confrères français Christian Chesnot et Georges Malbrunot, libérés peu avant Noël en 2004. La vidéo diffusée hier sur un site islamiste est censée apporter la preuve de cette mise à mort. On y distingue un homme tirer à l'arme automatique sur un autre homme agenouillé, les yeux bandés. Mais on ne voit pas le visage de la victime. Un plan apparaît avec des papiers d'identité au nom de Schulz.
Selon le quotidien canadien National Post, le groupe qui détient les quatre otages de l'ONG Christian Peacemakers Team deux Canadiens, un Américain et un Britannique serait lié à l'Armée islamique en Irak. La libération, dimanche, de l'archéologue