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Libération

Arrivée discrète de Bernard Planche à Orléans

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L'ex-otage en Irak a atterri hier soir sur une base militaire. Il précisera plus tard les conditions de sa libération.
publié le 10 janvier 2006 à 20h01

Orléans de notre correspondant

Libéré samedi après 35 jours de captivité en Irak, Bernard Planche est arrivé en France hier soir à bord d¹un avion militaire. Non à Villacoublay près de Paris, comme pour les précédents otages, mais à Orléans-Bricy, sur la base aérienne 123 Commandant-Charles-Paoli, située à quelques kilomètres de Cercottes, le centre de la DGSE où sont débriefés les ex-otages. Un retour plus discret pour une affaire qui comporte encore des zones d¹ombre.

A sa descente du Transall, vers 21 h 30, l¹ingénieur français de 52 ans, portant une petite valise et un sac, a été accueilli par sa fille Isabelle, sa nièce Nathalie et le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy. En retrait de la passerelle, sa femme et son frère étaient aussi présents.

«Je suis très heureux de revenir à la civilisation et de retrouver le sol français», a dit Bernard Planche, qui, un papier à la main, s¹exprimait parfois avec hésitation. S¹excusant d¹être «un peu affaibli», l¹ex-otage a indiqué qu¹il s¹adresserait ultérieurement à la presse sur les conditions de sa détention et de sa libération. Il a notamment remercié Jacques Chirac et les autorités françaises, ainsi que les médias français, américains et irakiens, et en particulier Radio France International, la seule radio qu¹il pouvait capter sur place.

On en sait peu sur les activités et les raisons du rapt de ce Français, enlevé le 5 décembre. L¹organisation humanitaire qu¹il a fondée, Aaccess, est quasiment inconnue. Sa fa