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Libération

Polémique sur les soins de Sharon

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Selon la presse, son hémorragie massive aurait pu être causée par un traitement inapproprié.
publié le 11 janvier 2006 à 20h02

Jérusalem de notre correspondant

Ariel Sharon a subi hier une nouvelle batterie d'examens au centre hospitalier Hadassah de Jérusalem. Les chirurgiens du Premier ministre israélien restent d'une grande prudence, mais se montrent légèrement plus optimistes dans leurs pronostics. «La reprise de la respiration et les réactions à la douleur sont les éléments les plus positifs enregistrés jusqu'à présent», note le Pr Felix Umansky, l'un des neurochirurgiens qui a dirigé les trois interventions.

«Il n'y a aucun changement, souligne le Dr Ron Krumer, porte-parole de l'hôpital, l'état de santé du Premier ministre continue d'être critique mais stable. Les médecins vont poursuivre le traitement commencé hier.» Depuis lundi, les équipes de soins réduisent les doses de sédatifs administrées au patient pour le tirer lentement de son coma artificiel. Ce réveil progressif doit leur permettre d'évaluer l'ampleur des dégâts dans le cerveau ainsi que le niveau de séquelles aux fonctions motrices puis cognitives. Les conclusions définitives ne devraient pas être tirées avant plusieurs jours.

Outre les observations habituelles par IRM et radios, Ariel Sharon a été soumis à quelques expériences moins haut de gamme. Le grand quotidien populaire Yédiot Aharonot révèle que les médecins ont agité un chawarma tout chaud sous le nez de leur patient pour observer ses réactions olfactives face aux effluves de ce sandwich à la viande chaude qu'il semble particulièrement apprécier. Ses deux fils ont aussi in