Menu
Libération

Japon : Koizumi plonge

Article réservé aux abonnés
par
publié le 7 février 2006 à 20h16

(à Saint-Domingue)

David Wimhurst est le chef de l'information publique de la mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti. Il revient sur la préparation des élections.

Toutes les conditions sont-elles réunies pour que ce premier tour se déroule comme prévu ?

Tous les préparatifs sont en place. Les urnes sont prêtes et plus de trois millions de cartes d'identification nationale ont été distribuées. Il n'y avait qu'à voir la file de gens allant chercher leur carte d'électeur pour se rendre compte qu'ils ont massivement le désir d'aller voter. La Minustah a mis en place un plan de sécurité pour leur permettre d'exercer ce droit constitutionnel en toute confiance.

Certains disent qu'ils n'iront pas voter, notamment parce que les bureaux de vote se trouvent dans des quartiers «dangereux» de Port-au-Prince.

En ce qui concerne les quartiers dangereux, les forces de la Minustah et de la PNH (police nationale d'Haïti, ndlr) seront sur le terrain. A Cité-Soleil (principal bidonville de la capitale), certains bureaux de vote ont été installés dans les zones contrôlées par l'ONU. Il est vrai que Cité-Soleil est le seul endroit du pays qui n'est pas sécurisé et que la route numéro 1, qui passe devant Cité-Soleil, est toujours dangereuse. Mais sinon le pays est stable à 90 %. Les candidats ont fait leur campagne et aucun problème majeur n'a été constaté.

Que faites-vous du nombre non négligeable d'enlèvements ?

Le problème des enlèvements est lié à Port-au-Prince et son coeur en est