Londres de notre correspondante
L'opération s'est déroulée dans le calme, à 8 heures du matin, sans aucun coup de feu, dans une maison de l'ouest de Bagad où ne se trouvait étonnamment aucun ravisseur et a été conduite «par des forces internationales», impliquant Britanniques, Canadiens, Américains et forces de sécurité irakiennes. Elle aurait demandé «des semaines et des semaines de travail très prudent par nos militaires», selon Jack Straw, le secrétaire au Foreign Office. Pourtant, selon le général américain Rick Lynch, ce sont les renseignements donnés, à la dernière minute, par un Irakien arrêté avant-hier à Bagdad qui auraient permis d'aboutir à la libération de trois otages détenus en Irak depuis le 26 novembre 2005. Le Britannique Norman Kember, 74 ans, et les deux Canadiens, James Loney, 41 ans, et Harmeet Sooden, 32 ans, sont tous trois membres de l'ONG pacifiste Christian Peacemakers Teams. Un quatrième membre de l'équipe, enlevé avec eux, Tom Fox, avait été séparé de ses compagnons début février. Le corps de cet Américain de 54 ans avait été découvert il y a deux semaines dans une décharge.
Ambiguïtés. Jack Straw et son collègue britannique de la Défense, John Reid, ont amplement manifesté leur soulagement, le Premier ministre, Tony Blair, par l'intermédiaire de son porte-parole, faisant lui savoir, qu'il était «ravi de cette nouvelle». John Reid a souligné sur la chaîne de télévision Sky News le rôle prééminent joué par les forces britanniques, «fer de lance» de c