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Libération

Tractations pour la formation du gouvernemen israélien

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Ehud Olmert, le leader de Kadima, devrait s'allier avec les travaillistes.
publié le 5 avril 2006 à 20h50

Jérusalem de notre correspondant

Le grand marchandage politique a bel et bien débuté pour former la coalition qui gouvernera Israël. Sans surprise, un accord gouvernemental devrait unir les deux principales fractions parlementaires issues des élections législatives du 28 mai dernier. A la demande d'Amir Peretz, le patron du Parti travailliste, arrivé en deuxième position lors de ce scrutin, le président de l'Etat hébreu devrait demander à Ehud Olmert, qui a mené les centristes de Kadima à la victoire, d'accepter le poste de Premier ministre. Les deux hommes ont annoncé leurs intentions lors d'une conférence de presse, donnée hier à l'issue de longs conciliabules des plus discrets.

Alliance. Leur déclaration commune met un terme à un tourbillon de rumeurs invraisemblables qui agitaient le landernau politico-médiatique depuis une bonne semaine. Plusieurs éditorialistes s'étaient en effet offusqués d'une éventuelle alliance entre le dirigeant de la gauche officielle et les mouvements de la droite la plus dure, avec pour seul objectif de barrer la route à un cabinet dirigé par Kadima. «A aucun moment une telle coalition n'a été envisageable, car il aurait alors fallu que je renie mes engagements idéologiques, chose impossible», a juré Amir Peretz. «Nous allons entamer des négociations en vue de former un gouvernement de coalition dans lequel les travaillistes seront un partenaire majeur», a assuré, pour sa part, le futur Premier ministre.

Soutiens. Outre les 29 mandats de Kadima et