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Libération

Israël : une coalition déjà sous tension

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Attendue mardi, la nomination d'un gouvernement pléthorique laisse des ténors sur le carreau.
publié le 26 avril 2006 à 21h02

Jérusalem de notre correspondant

Les négociations vont bon train pour la formation d'un gouvernement d'union nationale en Israël. Le Premier ministre par intérim, Ehud Olmert, rencontrait hier le chef du Parti travailliste, Amir Peretz, pour mettre la dernière main à la composition d'un cabinet qui s'annonce pléthorique. Les indiscrétions des divers responsables politiques à la presse décrivent une équipe de 27 ministres, avec 7 portefeuilles pour les travaillistes, deuxième fraction parlementaire du pays avec 19 députés sur 120 et 11 maroquins pour Kadima, le regroupement centriste qui a, avec 29 sièges, remporté les législatives du 28 mars. Quatre autres formations devraient rejoindre l'exécutif : le Parti des retraités, emmené par Rafi Eitan, le parti russe Notre Maison Israël, d'Avigdor Lieberman, ainsi que deux mouvements religieux, Shass, qui représente les orthodoxes séfarades, et Judaïsme unifié de la Torah, héraut des communautés ashkénazes. La coalition ainsi composée assurerait au gouvernement un socle confortable de 84 élus à la Knesset.

Contrariété. Le Premier ministre espère pouvoir rendre ses choix publics en tout début de semaine prochaine, mardi, au lendemain de la fête de l'indépendance d'Israël. Ehud Olmert et Amir Peretz semblent pressés de conclure un mois d'intenses discussions politiques qui font grincer des dents dans leurs partis respectifs. A l'évidence, de nombreuses ambitions ministérielles ont été déçues, malgré le nombre important de postes attrib