Au pays de la «firme», surnom donné par le prince Philippe à la maison royale britannique, voici le bon fils gestionnaire. Le prince Charles vient de se plier à un exercice de transparence et publie, pour la première fois, le montant de ses impôts : 3,29 millions de livres (4,75 millions d'euros) pour l'exercice 2005-2006. Ses revenus, pour la même période, ont atteint 16 millions de livres (23,15 millions d'euros). Après un rapide calcul, on s'aperçoit que loin de la tranche maximale de 40 % qui lui est applicable, c'est un maigre 23 % que le prince a reversé au fisc anglais. Il a pu en effet déduire ses frais professionnels, qui couvrent sa représentation officielle.
Folklore
Le rapport annuel publié lundi par Clarence House, la résidence de Charles, montre aussi les ficelles d'un prince financier. Ses revenus boursiers ont augmenté de 65 % par rapport à l'année précédente, atteignant 3,17 millions de livres (4,51 millions d'euros). Le prince et sa famille Camilla, William et Harry ne sont pas financièrement autonomes pour autant. Le gouvernement leur a versé 2,9 millions de livres (4,2 millions d'euros) sous diverses formes, représentant une charge de 3,5 pence par habitant (5 centimes d'euro). C'est du côté des dépenses que le folklore commence. La note de ménage a augmenté de 25 % depuis l'arrivée de Camilla, qui a épousé Charles, lors d'une cérémonie payée par la reine, en mai 2005. La papeterie a aussi explosé : des réserves pour trois ans, rassurent les conseillers du prin