La journée d'hier a été émaillée de rumeurs sur les suites de l'opération israélienne visant à retrouver le caporal Gilad Shalit. Le ministre de la Défense israélien, Amir Peretz, a laissé entendre qu'il existait une «faible chance» de «progresser» en vue de sa libération. Certains analystes interprètent l'ordre donné, hier soir, aux troupes israéliennes de ne pas pénétrer dans le nord de la Bande de Gaza, contrairement aux instructions de la veille, comme le signe d'un «nouveau développement» dans les contacts diplomatiques afin de mettre fin à la crise.
Doute. Des membres des Comités de résistance populaire ont laissé planer le doute sur le sort du soldat israélien et exigé qu'Israël libère des prisonniers palestiniens. «Les Israéliens n'ont pas intérêt à perdre de temps», a lancé un porte-parole. Cependant, dans le sud, à Rafah et Khan Younès, l'opération «Pluie d'été» se poursuit. Un tir de missile, qui pourrait être palestinien, a détruit une deuxième centrale électrique, privant d'électricité la région et élargissant le black-out provoqué par d'autres destructions, cette fois israéliennes. L'aviation israélienne a aussi tiré un missile sur le véhicule d'un chef du Jihad islamique, à Gaza, qui en a réchappé.
La mesure la plus spectaculaire de Tsahal est l'arrestation de plus de 60 dirigeants du Hamas, dont 9 ministres, parmi lesquels le ministre des Finances, Omar Abderrazak, et 20 députés, dans plusieurs villes de Cisjordanie. Les autorités israéliennes affirment que ces