Au bout de la première semaine de l'opération «Pluie d'été», une sorte de routine s'est installée. Objectif déclaré : libérer le caporal Shalit. Moyens : opérations militaires, pour la plupart aériennes, et, accessoirement, arrestations de dirigeants du Hamas comme possible «monnaie d'échange», ce que n'a pas caché le Premier ministre, Ehud Olmert, en cercle restreint.
La pression sur le gouvernement du Hamas, qu'elle vienne d'Israël, de l'Autorité palestinienne ou d'Egypte, est à son comble : «Nous poursuivons nos efforts et nos communications avec les Egyptiens, avec le président [palestinien Mahmoud Abbas] et d'autres parties pour mettre fin à cette affaire, mais l'escalade israélienne dresse des obstacles», a affirmé le Premier ministre, Ismaïl Haniyeh, vendredi, à Gaza.
Cependant, au-delà de la libération du caporal Shalit, la perspective de mettre à bas le Hamas offre une possibilité trop tentante : «Si le caporal Gilad Shalit est assassiné par ses ravisseurs, ce sera la fin du gouvernement du Hamas», a averti un haut responsable militaire. «Israël a une occasion unique d'en finir avec le Hamas. C'est pourquoi l'objectif d'Israël n'est pas seulement de libérer Gilad Shalit, mais d'éradiquer le gouvernement du Hamas», avance le quotidien Yédiot Aharonot.
Aventurisme. Ainsi les coups de boutoir se multiplient : après l'arrestation de plus de 60 dirigeants du Hamas en Cisjordanie (Libération du 30 juin), les autorités israéliennes o