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Libération

Calderón ou Obrador, un président de trop au Mexique

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publié le 4 juillet 2006 à 21h50

Mexico envoyé spécial

La situation était toujours confuse hier au Mexique, où aucun des deux principaux candidats à l'élection présidentielle de dimanche n'a pu être déclaré vainqueur tant les résultats s'annoncent serrés. Du coup, tous les deux ont crié victoire. «Nous avons gagné la présidentielle», ont affirmé tour à tour, avec les mêmes mots, dimanche soir, Andrés Manuel López Obrador, l'espoir de la gauche mexicaine, leader du PRD (Parti révolutionnaire démocratique) et Felipe Calderón, le candidat du PAN (Parti d'action nationale) du président sortant le conservateur Vicente Fox. Le Mexique est alors entré dans une phase de confusion qui pourrait se poursuivre dans les prochains jours voire les prochaines semaines dans une bagarre juridico-électorale où le nom du futur président serait tranché par les tribunaux.

Trop proches. Dimanche soir à 23 heures (6 heures en France), trois heures après la fermeture des bureaux de vote, Luis Carlos Ugalde, le président de l'Institut fédéral électoral (IFE), l'arbitre officiel des élections, a annoncé aux Mexicains dans une intervention télévisée qu'il n'était tout simplement pas en mesure de donner le nom du vainqueur comme prévu. Sur la base du dépouillement d'un échantillon représentatif de quelque 7 000 urnes réparties dans tout le pays, les deux candidats étaient trop proches pour pouvoir annoncer un résultat fiable. Il a déclaré que les premiers résultats officiels, après le décomptage circonscription après circonscript