Menu
Libération

Impasse des négociations pour libérer Gilad Shalit

Article réservé aux abonnés
Après que l’ultimatum posé à Israël a expiré, l’Armée de l’Islam, les Brigades Ezzedine Al-Qassam (branche armée du Hamas) et les Comités de la résistance populaire, qui ont capturé le soldat israélien le 25 juin, ont décidé de se retir
An Israeli soldier prepares shells for a mobile artillery unit in Nahal Oz at the border of Israel and the Gaza strip July 4, 2006. A deadline set by Palestinian militants for Israel to free hundreds of prisoners in exchange for a captured soldier expired on Tuesday with the Jewish state rejecting any swap. REUTERS/Eliana Aponte (ISRAEL) (REUTERS)
par Liberation.fr
publié le 4 juillet 2006 à 7h00

Gilad Shalit est en vie, mais les médiations politiques entreprises par l'Egypte pour sa libération sont dans l'impasse. Mardi, après que l'ultimatum posé à Israël a expiré à 03h00 GMT, l'Armée de l'Islam, les Brigades Ezzedine Al-Qassam (branche armée du Hamas) et les Comités de la résistance populaire , qui ont capturé le soldat israélien le 25 juin, ont décidé de se retirer de la médiation entreprise avec Le Caire.

Dans un premier communiqué, l'Armée de l'Islam a d'abord affirmé qu'elle ne voulait pas tuer le soldat Shalit, en vertu des «principes islamiques [qui] stipulent qu'il faut respecter les prisonniers et ne pas les tuer». Puis, les trois factions palestiennes qui détiennent le soldat ont fermé la porte desnégociaitions. Selon elles, l'échec des discussions incombe à Israël, accusée de ne pas avoir accepté leur ultimatum et accédé à leur demande de libération de 1000 prisonniers palestiniens.

Le texte du communiqué de l'Armée de l'Islam  ne précisait pas quel serait le sort de Gilad Shalit si les revendications des ravisseurs n'étaient pas satisfaites. Interrogé sur la chaine LCI, Avi Pazner, le porte-parole du gouvernement israélien a donné des nouvelles rassurantes du caporal de 19 ans, et  a indiqué qu' «il est blessé, qu'il a été visité par un docteur palestinien il y a quelques jours» et que, «jusqu'à l'heure où je vous parle, il est vivant». Selon Pazner,  les opérations militaires menées dans les territoires palestiniens vont  se poursui