Menu
Libération

Condamnation unanime - ou presque - des tirs nord-coréens

Article réservé aux abonnés
Le Japon a saisi le Conseil de sécurité des Nations unies, qui doit se réunir ce mercredi à 14H00 GMT • Pyongyang a testé mercredi matin plusieurs missiles dont un à longue portée •
A veteran stands next to a mock North Korean missile during a ceremony commemorating the 56th anniversary of the outbreak of the 1950-53 Korean War in Seoul June 25, 2006. REUTERS/You Sung-Ho (SOUTH KOREA) (Un vétéran de la guerre de Corée manifeste contre les missiles nord-coréens, le 25 juin. PHOTO REUTE)
par F.RO., avec AFP et Reuters
publié le 5 juillet 2006 à 7h00

La communauté internationale à la quasi-unanimité a fermement condamné les tirs d'essai de missiles  mercredi par la Corée du Nord en mer du Japon . Seule exception notoire : Pékin, allié traditionnel de Pyongyang, et qui a appelé toutes les parties à demeurer «calmes et modérées». «Nous sommes très préoccupés par ce qui s'est passé", a déclaré le ministère des Affaires étrangères chinois dans un communiqué. «Nous espérons que les parties concernées conserveront calme et modération, feront davantage dans l'intérêt de la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et s'abstiendront de toute action qui compliquerait la situation et augmenterait la tension.Les Etats-Unis ont fait part de leur «ferme condamnation» alors que le Japon demandait une réunion dans la journée du conseil de sécurité de l'ONU. «Nous sommes en consultation avec des partenaires internationaux sur les prochaines mesures à prendre», a déclaré le porte-parole de la Maison-Blanche Tony Snow. Steve Hadley, le conseiller pour la sécurité nationale du président George W. Bush, a dénoncé une «provocation».    

La France a «condamné» les tirs, accusant la Corée du Nord d'être un «acteur majeur de la prolifération des missiles dans le monde». La France «partage les préoccupations que ces développements suscitent dans la communauté internationale, notamment parmi les voisins de la Corée du Nord», souligne le ministère des Affaires étrangères. «Ces préoccupations sont en particulier liées à la possibilit