Qui? Au lendemain des terribles attentats qui ont tué 183 personnes à Bombay, toute l’Inde est sous le choc et se demande qui a pu oser cette barbarie.
Les regards se tournent naturellement vers les groupes extrémistes qui combattent la présence indienne au Cachemire. Selon des «sources haut placées au gouvernement» citées par The Hindu, ces attentats «sont à l'évidence l'oeuvre du Lashkar» et visent à intensifier le «rythme des violences communautaires». La police indienne s'intéresserait tout particulièrement aux liens entre ce groupe islamiste, Lashkar-e-Taiba, qui est basé au Pakistan et un autre, le Students Islamic Movement of India (SIMI). Interdit au Pakistan ainsi qu'en Inde, le Lashkar est actif au Cachemire indien en proie à une insurrection séparatiste depuis 1989.
«Le mode opératoire semble être similaire à (celui utilisé) par le Lashkar-e-Taiba», a déclaré P.S Pasricha, chef de la police de l'Etat du Maharashtra dont Bombay est la capitale. «Je ne peux pas dire catégoriquement que c'étaient eux car les rapports (des experts) ne sont pas encore arrivés», a-t-il cependant ajouté.
Mais le Lashkar-e-Taiba rejette tout lien avec les attentats sanglants de Bombay. «Nous condamnons fermement les explosions dans les trains de Bombay et réfutons (les allégations) sur l'implication de notre groupe. Ces massacres sont inhumains», a dit le porte-parole de ce groupe Abdullah Ghaznavi. «Notre jihad (guerre saint