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Libération

Le Proche-Orient dans l'impasse

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Plus de 230 morts côté libanais, une treizième victime israélienne mardi. Les diplomates sont sur le pont pour dénouer la crise entre Israël et le Liban. L'Onu s'active pour convaincre de l'intérêt d'une force de stabilisation multinationale. Tony
Dans la zone du sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah dans la capitale libanaise, environ 70 bâtiments ont été détruits par les frappes aériennes israéliennes en une semaine. Certains habitants, qui avaient fui le quartier, sont revenus mardi pour faire le bilan des dégâts et tenter de sauver un peu de leurs biens. /Photo prise le 18 juillet 2006/REUTERS/Adnan Hajj (A Beyrouth sud, après un bombardement. Photo REUTERS)
par A. Bo.
publié le 18 juillet 2006 à 7h00

Les tirs de roquette ripostent aux raids aériens, et vice versa. Les communiqués officiels font de même mardi après-midi entre officiels libanais et israéliens, au septième jour d'une guerre qui a déjà fait au moins 240 morts.Le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a «imploré la communauté internationale et les pays arabes d'oeuvrer à instaurer un cessez-le-feu immédiat», accusant Israël de vouloir «ramener le Liban cinquante ans en arrière» en détruisant «tout ce qui permet au Liban de rester en vie». Il a demandé aux ambassadeurs de France, des Etats-Unis et de Grande-Bretagne «de transmettre à leurs pays la colère du gouvernement libanais et sa vive protestation contre le fait que l'aggression israélienne se soit intensifiée à ce point sans que personne ne puisse l'arrêter», selon une source gouvernementale.

Le cessez-le-feu immédiat qu'il réclame a été écarté mardi par le chef du gouvernement israélien, Ehud Olmert. Par voie de communiqué, ce dernier s'est dit déterminé à poursuivre «la bataille contre le Hezbollah» jusqu'à la libération de ses militaires et l'arrêt des tirs de roquettes contre son territoire.
Toutefois, Israël «n'exclut pas le déploiement d'une force multinationale» au Liban sud à condition qu'elle soit «très forte» et qu'elle remplisse «sur le terrain le rôle de l'armée libanaise défaillante», a déclaré le ministre israélien de l'Environnement, Gideon Ezra, à la chaîne de télévision privée israélienne 10.

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