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Libération

Les appels au cessez-le-feu restent vains

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Mercredi est la journée la plus sanglante depuis le début de l'offensive. Le Hezbollah et le gouvernement israélien s'affrontent à coups de roquettes et de déclarations belliqueuses. Les appels des gouvernements étrangers à un arrêt des combats se
Des bus chargés de personnes évacuées du Liban arrivent près d\'un navire britannique à Beyrouth. Des milliers d\'étrangers fuyant les frappes israéliennes étaient évacués mercredi du Liban par voies aérienne, maritime ou terrestre. /Photo prise le 19 juillet 2006/REUTERS/Mohamed Azakir (Des autocars évacuent les étrangers de Beyyrouth. Photo REUTERS)
par A. Bo.
publié le 19 juillet 2006 à 7h00

Les tirs entre Tsahal et le Hezbollah continuent à pleuvoir mercredi après-midi. Même la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a été touchée par des tirs israéliens. Son quartier général situé à Naqoura, à la frontière avec Israël, et une autre de ses positions au Liban sud ont été visés, sans faire de victime, selon le porte-parole de la Force.Ces bombardements sont intervenus alors que de violents échanges de tirs ont opposé des soldats israéliens, qui ont effectué trois incursions en territoire libanais, à des combattants du Hezbollah. Deux militaires de Tsahal ont trouvé la mort dans ces affrontements.
Trois Arabes israéliens, dont deux enfants, ont aussi été tués et vingt personnes blessées par la chute d'une roquette à Nazareth, à environ 40 km de la frontière avec le Liban, ont annoncé la police et l'armée israéliennes.

Avec 55 morts côté libanais et trois côté israélien, la journée de mercredi est la plus sanglante depuis le début de l'offensive israélienne, le 12 juillet. Les présidents italien, allemand ainsi que le Haut représentant de l'UE pour la politique extérieure, Javier Solana, ont appelé à mettre immédiatement fin au conflit qui oppose l'Etat hébreu au mouvement chiite libanais. Javier Solana, en visite en Israël, a déclaré que l'Union européenne «poursuivra ses efforts pour faire cesser le bain de sang au Liban. Le plus tôt sera le mieux».
Le président syrien, Bachar al Assad, a lui aussi estimé nécessaire la