Le Liban est face à «une crise humanitaire grave», a déclaré jeudi le Premier ministre finlandais, Matti Vahanen, dont le pays exerce la présidence tournante de l'Union européenne. Il a annoncé que l'UE est disposée à participer à une force internationale au Liban «approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU (…) mais toutes les parties dans ce conflit doivent d'abord s'engager à cesser les hostilités».Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a annoncé l'octroi par l'UE de dix millions d'euros pour «les besoins les plus urgents». Cette somme est deux fois plus importante que l'aide promise en début de semaine par la Commission.
Elle devrait être versée essentiellement aux agences onusiennes, aux ONG, à la Croix-Rouge et au Croissant-Rouge.
Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) va déployer du personnel humanitaire au Liban, même pour aider les personnes ayant trouvé refuge dans des abris collectifs. Il compte aussi envoyer une équipe à Damas pour surveiller les arrivées de réfugiés à la frontière entre le Liban et la Syrie. Le HCR «s'apprête à apporter une aide immédiate, particulièrement sous la forme de tentes, de bâches en plastique et de couvertures», selon un communiqué.
La France n'est pas en reste puisqu'un premier avion gros porteur a quitté Paris jeudi matin pour la station balnéaire de Larnaca, en Chypre. A son bord, de l'aide humanitaire destinée au Liban, dont des groupes électrogènes, des médic
10 millions d'euros en provenance de l'Union européenne
Article réservé aux abonnés
par A. Bo.
publié le 20 juillet 2006 à 7h00
Dans la même rubrique