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Libération

L'offensive au Liban «pourrait durer longtemps»

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Le chef d'état-major israélien a averti ses troupes de la poursuite de l'opération lancée contre le Hezbollah • Deux journalistes étrangers et leurs assistants libanais ont été enlevés à Beyrouth • Kofi Annan réclame un «arrêt immédiat de
A view of smoke raising over Alaamreya, near Southern Lebanon\'s town of Tyre (Soure), after an Israeli air strike July 20, 2006. REUTERS/Nikola Solic (LEBANON) (Jeudi à Alaamreya, près de Tyr, au Sud-Liban. REUTERS)
par A. Bo.
publié le 20 juillet 2006 à 7h00

Le Hezbollah a enlevé jeudi deux journalistes étrangers de télévision et leurs deux assistants libanais, en reportage dans un quartier du centre de Beyrouth, selon un officier de police qui a indiqué que la milice chiite les soupçonnait «d'être des espions». On ne connaît pour l'instant ni la nationalité des deux étrangers ni le média pour lequel ils travaillent.

Ce kidnapping intervient alors que les violences se poursuivent entre combattants du Hezbollah et soldats israéliens dans le sud du Liban, près de la frontière avec Israël. Selon l'armée israélienne, deux combattants du Hezbollah ont été tués et trois soldats israéliens blessés, dont un grièvement. Tsahal a enregistré d'autres victimes jeudi après-midi au cours de violents affrontements, sans toutefois dire s'il s'agit de blessés ou de tués. La chaîne qatarie Al-Jazira annonce un bilan de trois morts côté israélien.Le «Parti de Dieu» affirme avoir bombardé à la roquette le siège du commandement militaire israélien à Safed, ainsi que les villes de Tibériade et Carmiel, dans le nord d'Israël. Les chasseurs-bombardiers israéliens ont continué leurs raids dans l'est du Liban, où deux civils ont été blessés.

Dans la nuit, au sud de Beyrouth, 20 tonnes de bombes, larguées par une vingtaine d'avions israéliens, étaient tombées sur le repaire supposé du chef de la milice chiite, Hassan Nasrallah – à moins que l'endroit visé ait été une mosquée en construction, comme l'affirme le Hezbollah. L'a