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Une conférence sur le Liban mercredi à Rome

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La communauté internationale cherche à obtenir un cessez-le-feu • La question d'une force internationale de stabilisation au sud-Liban sera au cœur des discussions •
A Beyrouth. La conférence internationale sur la situation au Proche-Orient voulue par la secrétaire d\'Etat américaine Condoleezza Rice sera consacrée aux moyens d\'obtenir un cessez-le-feu et au déploiement éventuel d\'une force multinationale au Liban. /Photo prise le 22 juillet 2006/REUTERS/Mohamed Azakir (Photo REUTERS)
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publié le 22 juillet 2006 à 7h00

par Evelyn Leopold

NATIONS UNIES (Reuters) - La conférence internationale sur la situation au Proche-Orient voulue par la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice sera consacrée aux moyens d'obtenir un cessez-le-feu et au déploiement éventuel d'une force multinationale au Liban, selon un haut responsable de l'Onu.

Terje Roed-Larsen, chargé des questions syro-libanaises, a déclaré dans un entretien accordé vendredi que cette conférence, qui aura lieu mercredi à Rome, rechercherait la réduction des violences au Liban et en Israël.

"Le consensus actuel, au sein de la communauté internationale, est que pour obtenir un cessez-le-feu il faut de solides bases politiques", a déclaré Roed-Larsen à Reuters Television.

Un groupe de "conseillers" dans le dossier libanais a été mis en place l'an dernier pour aider ce pays dans sa reconstruction économique. Il comprend la Russie, l'Italie, la Grande-Bretagne, la France, l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie saoudite, la Banque mondiale, l'Onu et les Etats-Unis. D'autres pays pourraient s'y joindre.

Personne ne sait encore ce qu'une force de stabilisation, si elle venait à être déployée au Liban, serait appelée à faire: désarmer les miliciens du Hezbollah ou n'intervenir qu'après la fin de l'offensive israélienne en renforçant la Force intérimaire des Nations unies déjà présente au Sud-Liban.

QUID DE LA FINUL ?

"Au menu, à Rome, seront inscrites des discussions sur la manière d'organiser cette force", a souligné Roed-Larsen. "Doit-on s'en tenir à