On n'attendait rien de concret de la Conférence de Rome, et il n'y a pas eu de surprise. Les 15 pays réunis au chevet du Liban se sont contentés d'exprimer leur soutien à la mise en place urgente d'une force internationale sous mandat des Nations-Unies.
La déclaration de Rome exprime ainsi son soutien à l'idée «qu'une force internationale soit autorisée sous le mandat de l'ONU», sans préciser quels pays participeront à cette force ni sous quelle forme. Elle a donc échoué à réclamer un cessez-le-feu immédiat, les Etats-Unis résistant fermement aux pressions de la plupart de leurs partenaires.
Le Premier ministre libanais a demandé à la Conférence l'extension du rôle de la Force d'Interposition des Nations Unies au Liban (FINUL) dont il a souhaité que le nombre, l'équipement, le mandat et le périmètre d'action soient immédiatement augmentés.
Au cours d'une conférence de presse qui a suivi la Conférence, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a déclaré que des discussions multilatérales sur l'établissement de cette force auraient lieu «au cours des prochains jours». «Le mandat de la force de sécurité sera discuté au cours des prochains jours. Nous avons demandé une réunion urgente pour que cette force puisse être assemblée», a-t-elle ajouté.
Aussitôt la fin de la conférence, Le Hezbollah chiite libanais, engagé dans des combats violents avec les forces israéliennes, a rejeté toute solution à la crise autre qu'un «éch
La Conférence de Rome accouche d'une souris
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La secrétaire d\'Etat américaine Condoleezza Rice, le secrétaire-général des Nations unies Kofi Annan et le président du Conseil italien Romano Prodi (de gauche à droite). Les participants à la conférence internationale sur la crise libanaise qui s\'est tenue à Rome se sont déclarés déterminés à aboutir un cessez-le-feu le plus rapidement possible. /Photo prise le 26 juillet 2006/REUTERS/Alessandro Bianchi (REUTERS)
par Liberation.fr (avec agences)
publié le 26 juillet 2006 à 7h00