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Libération

Liban : le casse-tête du sommet de Rome

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publié le 26 juillet 2006 à 22h05

(Jérusalem), et (Beyrouth)

Un cessez-le-feu et le déploiement d'une force internationale sont les deux principaux points au menu du sommet d'urgence sur la crise libanaise, qui se réunit ce matin à Rome. Mais le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, arrivé avec l'ambition d'accoucher d'une «stratégie concrète», repartira peut-être déçu. Car, parmi les quinze pays conviés en Italie, subsistent des divergences de vues tant sur le délai à fixer pour l'arrêt des combats entre Israël et le Hezbollah que sur le mandat et les effectifs d'une nouvelle force multinationale déployée au Sud-Liban.

L'ONU, comme les Européens ­ représentés par la France, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne, la Grèce et Chypre ­, prône une trêve immédiate des combats qui, en deux semaines, ont tué 334 civils côté libanais et 18 côté israélien, poussant des milliers d'habitants à l'exode. La Turquie et les trois pays arabes membres du groupe d'aide à la reconstruction du Liban (Arabie Saoudite, Egypte et Jordanie) sont sur la même ligne. «Notre position sera d'exiger un cessez-le-feu immédiat et de renforcer le gouvernement libanais pour qu'il puisse exercer son autorité sur l'ensemble du territoire», a déclaré Abdelelah al-Khatib, ministre des Affaires étrangères jordanien.

Guerre globale. En face, les Etats-Unis restent totalement solidaires de leur allié israélien dans cette offensive considérée comme l'un des éléments de la guerre globale menée contre le terrorisme. Le cesse