Shimon Peres, qui avait obtenu le prix Nobel de la Paix avec Yitzak Rabin et Yasser Arafat, est aujourd'hui vice-premier ministre du gouvernement israélien.
Que pensez-vous de la conférence de Rome aujourd'hui ?
Je pense que c'était une erreur de ne pas inviter Israël. Je n'ai pas compris, ce doit être une pression arabe.
"Ce sera nous ou le Hezbollah !", avez-vous lancé mardi devant les députés israéliens…
Oui, c'est nous ou eux. Ils nous ont attaqués, on se défend. Et c'est vrai aussi pour le Liban. C'est le Hezbollah qui détruit le Liban. C'est une organisation libanaise qui combat contre son pays, qui sert les intérêts de l'Iran qui cherche à créer un hégémonie perse au Moyen-Orient. Pourquoi le Liban aurait-il besoin d'avoir le Hezbollah ? Le gouvernement libanais avait été capable de se débarrasser des Syriens pourquoi ne peut-il pas désarmer le Hezbollah ? Nous avons aujourd'hui un quartet de la terreur : deux états - la Syrie et l'Iran - et deux semi-états – l'un en train de se constituer, le Hamas, et un état à l'intérieur d'un état, le Hezbollah. La Syrie a un double langage. Elle est aujourd'hui plus proche de l'Iran qu'aucun autre pays. Notre armée a quitté le Liban en 2000 en accord avec la résolution 1559 de l'Onu, et nous n'avons jamais cherché à capturer un soldat libanais ou un civil, on ne s'est pas mêlé de la politique libanaise, et nous avons été attaqués.
Tous les gens qui nous critiq
Shimon Peres : «C'est le Hezbollah qui détruit le Liban»
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Israel\'s Vice Premier Shimon Peres speaks during an interview in his office in Tel Aviv May 8, 2006. Peres told Reuters in the interview he believed Israeli Prime Minister Ehud Olmert would meet Palestinian President Mahmoud Abbas soon, even though Olmert\'s office has denied talks were planned. Peres holds a senior position in Olmert\'s new government, which took power last week. REUTERS/Gil Cohen Magen (REUTERS)
par Annette Levy-Willard
publié le 26 juillet 2006 à 7h00
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