La Syrie va-t-elle s'impliquer dans le conflit israélo-libanais ? Pour la première fois mardi, le président syrien Bachar al-Assad a en tout cas appelé ses troupes à «fournir plus d'efforts à l'entraînement, s'appliquer pour se tenir prêtes et renforcer leur état de préparation en raison de la situation internationale et des défis régionaux qui nécessitent la vigilance». Ses propos, délivrés à l'occasion de la fête de l'armée, ont été repris par les médias nationaux.
«Nous devons comprendre que tout effort et toute goutte de sueur à l'entraînement maintenant nous épargneront une goutte de sang, quand l'heure viendra», a-t-il ajouté. Il avait auparavant dénoncé la «lenteur» de la communauté internationale à décréter un cessez-le-feu au Liban, et avait assuré le peuple libanais du soutien de Damas contre le «terrorisme d'Etat» pratiqué par Israël.
Le Premier ministre Mohammad Naji Otri a tenu des propos similaires lors de la réunion hebdomadaire du cabinet.
Si l'Etat hébreu renforce son offensive terrestre au Liban mardi, le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, aindiqué qu'Israël «a annoncé à de multiples reprises qu'il n'avait aucune intention offensive vis-à-vis de la Syrie».
Les Européens tentent de leur côté de calmer le jeu, mais échouent à se mettre d'accord. Les ministres européens des Affaires étrangères ont plaidé mardi à Bruxelles pour la fin des hostilités au Liban. Mais le Royaume-Uni et l'Allemagne, appuyés par les Pays
La Syrie hausse le ton
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publié le 1er août 2006 à 7h00
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