Cela ne s'était jamais produit depuis la révolution de 1959. Jusque là, le Lider Maximo s'était accroché à son fauteuil comme pour mieux narguer tous ceux qui, année après année, pronostiquaient la fin de son règne, notamment lirréductible ennemi américain.
Mais lundi soir, Fidel Castro, 79 ans, a laché du leste. Il a annoncé qu' il transférait provisoirement ses prérogatives de président de Cuba à son frère Raul. Pour des raisons de santé.
Castro n'a pas même été en mesure de livrer la nouvelle. C'est son secrétaire C arlos Valenciaga qui a lu une lettre à la télivision nationale, jsute après les informations du soir. Dans la missive, Castro dit avoir été victime d'une hémorragie gastro-intestinale, due au stress lié à ses récents déplacements en Argentine et à Cuba. Il précise qu'il vient de subir une intervention chirurgicale.
«L'opération m'oblige à entreprendre plusieurs semaines de repos», précise la lettre, ajoutant qu'un haut niveau de stress «avait provoqué en moi une crise intestinale aiguë avec des saignements prolongés qui m'ont obligé à subir une procédure chirurgicale compliquée».
Le président cubain précise donc qu'il transfère ses pouvoirs à son frère Raul, qui est également son successeur et l'actuel ministre de la Défense.
Certes, dans la lettre, Castro souligne à deux reprises que cette passation de pouvoir est «de caractère provisoire». Mais l'annonce soulève de nombreuses questions sur l'état de santé d'un leader qui a multiplié les pépins ces dernières ann