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Paris ne veut pas de force internationale sans cessez-le-feu

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Le Ministère des Affaires étrangères a fait savoir mercredi qu'il n'envisageait pas, «pour l'heure», de participer à une réunion prévue jeudi à New York avec les pays susceptibles de fournir des troupes •
par Liberation.fr
publié le 2 août 2006 à 7h00

La France l'a toujours dit : il faut un cessez-le-feu au Liban avant d'envisager la mise en place d'une force internationale. Mercredi, Paris a donc jugé "prématurée" toute réunion sur une force internationale au Liban et le Ministère des Affaires étrangères a fait savoir qu'il n'envisageait pas, «pour l'heure», de participer à celle prévue jeudi à New York avec les pays susceptibles de fournir des troupes.
   
Cette réunion, initialement prévue lundi à l'Onu, avait été reportée faute de consensus politique.
   
Paris défend donc une séquence diplomatique en trois temps: cessez-le feu, accord politique entre toutes les parties et déploiement d'une force multinationale, trois conditions qui figurent dans le projet de résolution présenté par la France à l'Onu.   «Nous estimons que les conditions du déploiement d'une force multinationale ne sont pas réunies et donc que cette réunion est prématurée», a déclaré le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Denis Simonneau. «La priorité est aujourd'hui à la discussion (du) projet de résolution qui définirait le cadre juridique indispensable au déploiement d'une force internationale au Liban ainsi que le mandat qui lui serait donné", a-t-il ajouté lors d'un point de presse électronique.
   
Pjilippe Douste-Blazy, le ministre des Affaires étrangères, a renchéri dans une tribune publiée par le Monde daté du 3 aôut et dans laquelle il précise qu'il n'est pas question de mettre le doigt dans un «engrenage qui con