Jérusalem de notre correspondant
Une opération terrestre d'envergure a débuté la nuit dernière au sud du Liban. L'armée israélienne aurait engagé quatre régiments, soit plusieurs milliers de soldats soutenus par des chars, dans une poussée combinée en direction du fleuve Litani. Cette offensive, lancée avec l'approbation unanime du gouvernement, «vise à contrôler une bande de 7 à 8 km de profondeur qui pourrait aller jusqu'au fleuve, explique un des participants à la réunion. Mais nous ne chercherons pas à occuper cette zone. Nous voudrions la remettre à une force multinationale après avoir nettoyé le secteur de toute présence du Hezbollah». Amir Peretz, ministre de la Défense, assure que le mandat donné à ses troupes «est de créer sur le terrain les conditions qui permettent d'agir à une force internationale dotée de pouvoirs effectifs».
Le maigre espoir d'un cessez-le-feu immédiat a donc vécu, l'aviation israélienne a annoncé reprendre ses bombardements et le retour à une trêve dépend désormais pour bonne part des capacités opérationnelles de Tsahal. Sûr de pouvoir compter sur un ferme soutien des Etats-Unis chargés de jouer la montre dans les instances diplomatiques, le Premier ministre Ehud Olmert a promis qu'il ne sifflerait l'arrêt des prolongations «que lorsque la menace qui plane sur nos têtes sera écartée, lorsque nos soldats enlevés rentreront chez eux et que nous pourrons vivre en toute sécurité dans nos foyers».
Nouvelle chance. La parab