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Libération

Proche-Orient. Les faits du jour

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publié le 2 août 2006 à 22h50

Les bombardements israéliens du Liban ont fait, en trois semaines, 828 tués et plus de 3 200 blessés, selon un bilan fourni hier par la commission des secours du gouvernement libanais. «Il s'agit de cadavres identifiés, ce bilan ne tient pas compte des personnes qui se trouvent toujours sous les décombres», a précisé un des responsables de la commission.

L'armée israélienne a tué 400 combattants du Hezbollah, a affirmé Yitzhak Herzog, ministre israélien et membre du cabinet de sécurité. La milice chiite, dont les effectifs sont estimés à 2 000 hommes, avance, elle, un bilan de 43 morts.

Treize roquettes et obus de mortieront été tirés hier sur le nord d'Israël, second jour d'accalmie relative. Depuis le début du conflit, le 12 juillet, une quarantaine de roquettes en moyenne s'abattait sur le nord du pays avant la mi-journée.

Le président syrien Bachar al-Assad a appelé hier l'armée à se tenir prête pour faire face aux «défis régionaux», évoquant pour la première fois depuis le début du conflit au Liban une éventuelle implication militaire de son pays.

La Bourse de Beyrouth a rouvert hier après deux semaines de fermeture due à l'offensive militaire israélienne et a perdu 4,13 % hier à la clôture.

Renouvelant son soutien au Hezbollah, le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, a fustigé, hier à Beyrouth, les Etats-Unis et l'ONU, affirmant que «la priorité est le cessez-le-feu et la fin des hostilités de l'agresseur» israélien.

Deux Palestiniens ont