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Libération

L'ONU s'affaire sur le Liban

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On parle de «progrès» à New York pour l'adoption d'une future résolution • Selon le ministre des Affaires étrangères français, Philippe Douste-Blazy, la proposition française, prévoyant une cessation des hostilités, fait du chemin •
Char de Tsahal près de Kiryat Shmona, à la frontière avec le Liban. Les miliciens du Hezbollah ont attaqué jeudi les forces israéliennes qui ont pris position dans le sud du Liban. /Photo prise le 3 août 2006/REUTERS/Petr Josek (Char de Tsahal près de Kiryat Shmona, à la frontière avec le Liban. REUTERS)
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publié le 3 août 2006 à 7h00

L'espoir de l'adoption d'une résolution réclamant un cessez-le-feu au Liban dans les jours à venir grandit. Les cinq membres du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU), notamment les Etats-Unis et la France, travaillent jeudi à concilier leurs positions.
Et ils progressent, même si Washington refuse tout cessez-le-feu immédiat, que Paris place comme préalable aux discussions sur un accord-cadre politique en vue «d'un cessez-le-feu permanent et d'un règlement durable» et de l'envoi d'une d'une force internationale au Liban.

La Maison Blanche, qui souhaire une trêve «durable» et commence à montrer des signes d'impatience face à l'offensive de son allié israélien, a déclaré que les efforts diplomatiques avaient produit suffisamment de «réels progrès» pour espérer une résolution réclamant un cessez-le-feu dans les jours à venir. Jeudi, le ministre des Affaires étrangères français Philippe Douste-Blazy a estimé que la proposition française, prévoyant une cessation des hostilités, puis un accord politique et après seulement le déploiement d'une force internationale au Liban, «est en train de s'imposer» .
   
«Cette idée du tryptique français -la cessation immédiate des hostilités, le cessez-le-feu durable issu d'un accord politique et enfin le déploiement d'une force internationale- est en train de s'imposer progressivement dans la communauté internationale», a dit  Douste-Blazy lors d'un point de presse. «C'est en train de cheminer au