Une guerre de plus en plus enragée, au 23ème jour de combats. Israël a menacé jeudi d'étendre ses bombardements à de nouveaux quartiers de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Même des secteurs jusque là épargnés vont être pris pour cible d'après des tracts largués par des avions de Tsahal au dessus de la banlieue sud, à majorité chiite, et du secteur jouxtant l'aéroport international.
Ils incitent la population à «fuir incessamment pour sa propre sécurité».
De son côté, le Hezbollah pose sa condition sine qua non à un cessez-le-feu: plus un seul soldat israélien en territoire libanais. Après, on pourra discuter. Hussein Rahhal, responsable du département de l'Information au parti chiite libanais, a en effet déclaré jeudi à la télévision satellitaire du Qatar Al-Jazira que «le peuple libanais ne serait pas intéressé par un cessez-le-feu si un seul soldat restait en territoire libanais, même sur une portion de terre d'un mètre». Il a prévenu que le conflit «se transformera en guerre de libération» si les quelque 10.000 militaires de Tsahal déployés au Liban ne quittent pas le pays prochainement.
Sa requête risque de ne pas être satisfaite puisqu'un communiqué militaire cité par la chaîne de télévision israélienne Channel 10 indique que Tsahal a délimité une «zone de sécurité» englobant 20 villages au Sud-Liban et s'étendant jusqu'à six kilomètres de la frontière. Le texte ajoute que les soldats «resteront jusqu'à l'arrivée d'une force multinati
Nouvelle menace sur Beyrouth
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publié le 3 août 2006 à 7h00
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