Tel-Aviv envoyée spéciale
L'opposant à la guerre est en uniforme de parachutiste «quelque part sur le front nord» : Mossi Raz, 40 ans, député du parti de gauche Meretz, l'un des leaders du mouvement la Paix maintenant, créé en 1982 pour arrêter l'autre guerre du Liban, a été appelé comme réserviste. «Je me sens mal, dit-il, mais je vis dans un pays démocratique, et le gouvernement a le droit de me mobiliser. Heureusement, je n'ai commis aucun acte criminel, comme 99 % des soldats d'ailleurs, je n'ai tué personne. Je suis trop vieux pour être en première ligne.» A l'image de la quasi-totalité des Israéliens et du mouvement la Paix maintenant, qu'il a dirigé pendant six ans, Mossi Raz trouvait l'offensive légitime : «Israël a été attaqué par une organisation terroriste, nous avons le droit de nous défendre. Mais le but du Hezbollah est de tuer le plus d'Israéliens possible, et de ce point de vue il a gagné : il y a eu plus de victimes depuis le début de l'offensive que durant les six dernières années. Le gouvernement devrait arrêter maintenant. Pas du point de vue moral, mais du point de vue de l'efficacité.»
Du front, le député de gauche n'hésite pas à exprimer publiquement son opposition à la poursuite de l'offensive de son gouvernement. Son mouvement la Paix maintenant est à peine divisé. La «gauche sioniste» s'accorde pour dire que la guerre était «justifiée». Ainsi, les autorités intellectuelles d'Israël, les écrivains David Grossma