Menu
Libération

Les Etat-Unis toujours «en guerre contre le terrorisme»

Article réservé aux abonnés
Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, a indiqué que les attentats étaient «imminents» et que le complot revêt «une dimension internationale» •
Après l\'annonce de la découverte d\'un complot en Grande-Bretagne visant des vols à destination des Etats-Unis, le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, a précisé que le niveau national d\'alerte à la sécurité avait été relevé pour tous les vols commerciaux. /Photo prise le 8 juin 2006/REUTERS/Jonathan Ernst (REUTERS)
par
publié le 10 août 2006 à 7h00

Les Etats-Unis sont encore «une nation en guerre» contre le terrorisme. C'est ce qu'a répété George W. Bush, jeudi, lors d'un déplacement dans le Wisconsin. Le président américain savait depuis au moins dimanche que des terroristes fomentaient un complot visant des vols entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Le secrétaire américain à la Sécurité intérieure. Michael Chertoff a indiqué que les attentats déjoués étaient «imminents» et que le complot revêt «une dimension internationale». Les Etats-Unis ont décrété l'état d'alerte maximale pour tous les vols commerciaux en provenance de Grande-Bretagne.

Combien d'avions devaient exploser en plein vol? Quelles étaient les compagnies américaines visées? Autant de questions auxquelles n'a pas souhaité répondre le ministre américain, Michael Chertoff. «Clairement, ce qui était prévu étaient de multiples explosions dans de nombreux avions mais je pense que ce serait trop hasardeux de donner un chiffre», a-t-il indiqué.

Il a confirmé que le complot terroriste présumé visant «de multiples avions» entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis était dans «sa phase finale» de préparation quand il a été déjoué. Il s'est refusé à identifier les compagnies aériennes visées, se contentant de dire qu'il s'agissait de compagnies aériennes américaines opérant entre la Grande-Bretagne et les USA.

«Je ne veux pas être très précis pour les raisons de l'enquête, mais il ne s'agit pas d'un