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Londres et Washington évoquent un complot «de dimension mondiale»

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Tony Blair et George W. Bush étaient au courant depuis dimanche du complot terroriste déjoué jeudi en Grande-Bretagne et qui visait à faire exploser plusieurs avions de ligne en vol entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis • Vingt et un suspects ont
Devant l\'aéroport international d\'Heathrow, à Londres. La police britannique annonce avoir déjoué un complot visant à faire exploser au moins un avion en plein vol et avoir arrêté un certain nombre de personnes dans la région de Londres durant la nuit. L\'alerte dans le pays est passée à son niveau maximal. /Photo prise le 10 août 2006/REUTERS/Stephen Hird (REUTERS)
par Liberation.fr
publié le 10 août 2006 à 7h00

Plus le temps passe, plus le complot déjoué par la Grande-Bretagne apparaît comme l'une des plus vastes opérations terroristes entreprises à ce jour. Tant du côté britannique que du côté américain, on parle désormais d'un complot de «dimension mondiale». Le ministre de l'Intérieur britannique, John Reid, a évoqué «une menace pour le Royaume-Uni et ses partenaires internationaux». Les Etats-Unis ont par ailleurs assuré qu'ils étaient également «visés» par le complot.

En fin de journée, on apprenait par ailleurs que le président George W. Bush était déjà informé au moins depuis dimanche de l'existence d'un complot terroriste visant des vols entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Bush s'était entretenu de l'affaire avec le Premier ministre britannique Tony Blair dimanche au cours d'une téléconférence de 47 minutes, a rapporté le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow, à bord de l'avion qui emmenait le président dans le Wisconsin (nord) pour un déplacement de politique intérieure.

La Grande-Bretagne est restée elle en alerte maximale. Selon les premiers éléments connus, vingt-et-un suspects ont été arrêtés, tandis que les voyageurs font face à une situation chaotique dans les aéroports. La chaîne Sky News a estimé qu'autant d'avions que de suspects interpellés étaient visés. Intervenant dans la matinée, le ministre britannique de l'Intérieur John Reid a affirmé que les terroristes voulaient «abattre plusieurs avions en vol, cau