Au lendemain du complot déjoué en Grande-Bretagne, les «principaux suspects», selon les mots des enquêteurs, avaient été interpellés vendredi. Au total, trente-et-une personnes soupçonnées d'avoir voulu faire exploser en vol des avions de ligne à destination des Etats-Unis étaient interrogées vendredi par la police au Royaume-Uni et au Pakistan.
Le ministre britannique de l'Intérieur, John Reid, a indiqué que l'alerte contre un risque terroriste était maintenue au niveau «critique», le plus élevé. Il a lui aussi évoqué l'arrestation d'un grand nombre de suspects, tout en précisant que l'enquête continuait.
Si le projet de faire sauter une dizaine d'appareils en plein vol transatlantique avec un explosif liquide a été révélé jeudi matin par le Royaume-Uni, l'enquête antoterroriste a débuté dès le lendemain des attentats dans le métro londonien, le 7 juillet 2005. Et l'arrestation la semaine dernière au Pakistan de sept personnes, dont deux Britanniques d'origine pakistanaise, a convaincu les services secrets anglais et américains non seulement qu'il était temps d'agir mais aussi que la piste pakistanaise est à creuser.
Le quotidien américain Washington Post, dans son édition de vendredi, révèle que plusieurs centaines d'enquêteurs du service de sécurité britannique, le MI5, surveillaient étroitement depuis plusieurs mois les vingt-quatre suspects arrêtés jeudi matin à Londres, dans la banlieue de la capit