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Liban : le cessez-le-feu est entré en vigueur

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A 7 heures, heure française, et après des offensives de dernière minute des deux côtés, le cessez-le-feu conclu sous l'égide de l'Onu pour mettre un terme à la guerre entre Israël et le Hezbollah libanais est entré en vigueur•
Des soldats de Tsahal de retour en Israël après un cessez-le-feu conclu sous l\'égide de l\'Onu qui est entré en vigueur lundi à 05h00 GMT pour mettre un terme aux combats entre l\'armée israélienne et le Hezbollah. /Photo prise le 14 août 2006/REUTERS/Eliana Aponte (REUTERS)
par Liberation.fr (avec agences)
publié le 14 août 2006 à 7h00

Les armes se sont tues. A 7 heures, heure française, et après des offensives de dernière minute des deux côtés, le cessez-le-feu conclu sous l'égide de l'Onu pour mettre un terme à la guerre entre Israël et le Hezbollah libanais est entré en vigueur. Une trève fragile, qui est censée être la première étape d'un processus de sortie de crise et qui prévoit, plus tard, le déploiement d'une force internationale dans la zone.«Nous entrons dans la phase de cessez-le-feu», a lancé un haut responsable de l'armée israélienne pour demander à ses troupes de ne plus faire usage de leurs armes, selon la chaîne israélienne Channel 2. «Nous espérons que le cessez-le-feu tiendra. Nous vous demandons de rester vigilants car le Hezbollah pourrait le rompre et parce que nous devons nous tenir prêts à aider nos forces à l'intérieur du Liban qui pourraient avoir besoin de notre soutien».
   
Israël a réalisé de nouvelles frappes aériennes moins d'un quart d'heure avant l'entrée en vigueur officielle du cessez-le-feu, à 08h00 locales (05h00 GMT). De source médicale, on a notamment indiqué que sept civils qui circulaient à bord d'une camionnette près de Baalbek, dans l'est du Liban, ont péri dans une frappe réalisée quelques minutes seulement avant la trêve.
   
Des unités de l'armée israélienne ont commencé à se retirer du Sud Liban, a indiqué Tsahal. «Mais il va en rester suffisamment», a indiqué un porte-parole de l'armée  qui a refusé de quantifier ces mouvements de troupes.