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Libération

Annan au Liban pour assurer la paix

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Le secrétaire général de l'ONU, en visite pour deux jours, discutera du déploiement de la Finul «renforcée», des relations libano-syriennes, du blocus israélien...
Kofi Annan (à gauche), accueilli à l\'aéroport de Beyrouth par le ministre des Affaires étrangères libanais Fawzi Salloukh. Le secrétaire général des Nations unies entame une tournée diplomatique au Proche-Orient destinée à consolider la cessation des hostilités entre Israël et le Hezbollah. /Photo prise le 28 août 2006/REUTERS/Sharif Karim (Kofi Annan à Beyrouth. REUTERS)
par Isabelle DELLERBA
publié le 28 août 2006 à 7h00

La visite de Kofi Annan ce lundi au Liban est très attendue. C’est la première fois que le secrétaire général de l’ONU s’y rend depuis le 12 juillet, date du début du conflit. Au cours de cette tournée de deux jours, Kofi Annan rencontrera l’ensemble des dirigeants libanais: le Premier ministre Fouad Siniora, le président du parlement Nabih Berry et les différents membres du gouvernement. Il s’entretiendra également avec des responsables militaires dont le commandant en chef de l’armée, Michel Sleimane.

Enfin, il pourrait voir Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, qui est partiellement sorti de la clandestinité depuis deux jours en accordant deux interviews à des médias locaux. La majeure partie de ces entretiens devrait porter sur le déploiement de la «Finul renforcée» dans le sud du pays. Vendredi, à Bruxelles, les pays européens se sont engagé à fournir 7000 hommes, soit près de la moitié des 15000 prévus par la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU – une résolution qui réclamait l’arrêt des hostilités entre Israël et la milice chiite du Hezbollah.

Se pose maintenant la question de la date de leur déploiement. Jusqu’à présent, seuls 220 militaires français sont arrivés sur le sol libanais. Kofi Annan a d’ores et déjà dit souhaiter que de nouveaux contingents accostent dans le sud très rapidement, peut-être d’ici une semaine. Malgré tout, le Secrétaire général des Nations Unis devrait chercher à obtenir de nouvelles garanties des autorités libanaise