L'Iran n'a pas respecté la date butoir du 31 août fixée par l'Onu pour une suspension de ses activités d'enrichissement de l'uranium. La communauté internationale le pressentait, mais l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) l'a officiellement annoncé jeudi, dans un rapport rendu à Vienne. Toutefois, les inspecteurs de l'AIEA ont indiqué n'avoir «pas de preuves» que ce programme est mené à des fins militaires. Les Etats en charge du dossier iranien à l'Onu doivent se rencontrer à Berlin le 7 septembre pour discuter d'éventuelles sanctions contre la République islamique.
La bravade du président iranien Mahmoud Ahmadinejad n’a rien d’une surprise. Il a répété jeudi, dans un discours télévisé prononcé avant la publication du rapport de l’AIEA, que «
la nation iranienne ne cédera pas aux pressions et n’acceptera aucune violation de ses droits
». Selon la radio nationale, il aurait dit que l’Iran «
ne renoncera jamais à son droit évident à une technologie nucléaire pacifique
».
L’AIEA affirme que l’Iran a repris ses activités d’enrichissement d’uranium à l’approche de la date-butoir du 31 août. Ahmadinejad avait en effet donné des signes avants-coureurs de son refus d’obtempérer: samedi, il a inauguré un site de production d’eau lourde pour un projet de réacteur. Mercredi, il a donné son feu vert à un nouveau système d’enrichissement de l’uranium par l’introduction de petites quantités de carburant dans des centrifugeuses.
L’Iran, en rejetant