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Libération

Sanctions onusiennes en vue pour l'Iran

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L'AIEA précise qu'elle n'a pas de preuve que le programme nucléaire soit de nature militaire.
publié le 1er septembre 2006 à 23h08

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a constaté hier, dans un rapport publié à Vienne, que l'Iran n'avait pas suspendu les activités d'enrichissement de l'uranium liées à son programme nucléaire. L'expiration du délai fixé au 31 août par l'ONU signifie que Téhéran est désormais exposé à des sanctions, comme le prévoit la résolution 1696 du Conseil de sécurité. Il pourrait s'agir du gel des ventes de matériel lié au nucléaire et de l'interdiction de visas pour les responsables du programme iranien.

Défi. George W. Bush a demandé qu'il y ait «des conséquences à l'attitude iranienne de défi. Nous ne devons pas permettre à l'Iran de développer l'arme nucléaire», a-t-il dit. Téhéran jure que son programme est uniquement civil, mais l'enrichissement et le retraitement de l'uranium peuvent être les premiers pas sur la voie de la bombe. Pourtant, «les inspecteurs n'ont pas découvert de preuves tangibles que le programme nucléaire de l'Iran soit de nature militaire», a précisé un haut responsable de l'AIEA, hier à Vienne.

Mais l'Iran ne leur a pas facilité la tâche : «Nous sommes au point mort concernant la résolution des questions en suspens, qui permettraient de clarifier la nature pacifique du programme iranien», a-t-il déclaré. Parmi celles-ci, l'emploi de centrifugeuses sophistiquées de type P2 pour enrichir l'uranium ou la possession de plans permettant la fabrication d'éléments d'armes atomiques. Le rapport de l'AIEA constate aussi que les Ir