Menu
Libération

Bush dégaine sa rengaine antiterroriste

Article réservé aux abonnés
Le président entame une série de discours avant les élections au Congrès en novembre.
publié le 2 septembre 2006 à 23h09

Washington de notre correspondant

George W. Bush n'a pas peur des mots grandiloquents. «La guerre que nous menons est plus qu'un conflit militaire. C'est la lutte idéologique décisive du XXIe siècle», a déclaré, jeudi, le président américain en prononçant le premier d'une série de cinq discours de campagne, à l'approche des élections de novembre au Congrès. L'Irak sera le thème central de ce scrutin, qui s'annonce mal pour les républicains. Les experts cités par la presse américaine prédisent une victoire du camp démocrate à la Chambre des représentants, et peut-être même au Sénat.

Fidèle à sa stratégie, Bush a brandi le spectre d'attentats «dans les rues de nos villes» si l'armée américaine se retirait d'Irak. Sur le registre d'«On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs», il a cité une phrase attribuée à Thomas Jefferson, auteur de la déclaration d'indépendance de 1776 : «Les nations ne peuvent passer du despotisme à la liberté dans un lit de plumes.» Bush junior a défini un «agenda pour la liberté» dressant pêle-mêle un parallèle entre le conflit entre Israël et le Hezbollah au Liban, la menace nucléaire iranienne et l'Irak. Faisant l'amalgame habituel entre ce conflit irakien et la «guerre contre le terrorisme», il s'est dépeint, devant une audience de vétérans, en chevalier du bien luttant contre le mal. «Les terroristes, a déclaré Bush, sont les successeurs des fascistes, des nazis, des communistes et autres partisans du