Le blocus israélien sur le Liban devrait être levé d'ici 48 heures. C'est ce qu'a annoncé le secrétaire général de l'ONU mardi, lors d'une conférence de presse. Kofi Annan récolte peut-être là les fruits de la tournée au Proche Orient entamée il y a plus d'une semaine.
Auparavant, Annan avait confirmé la nomination d'un émissaire secret chargé d'œuvrer à la libération des deux soldats israéliens aux mains du Hezbollah, après un accord de la milice libanaise et d'Israël en faveur d'une médiation onusienne. Le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a par ailleurs démenti la libération, présentée comme imminente, du soldat Gilad Shalit, aux mains du Hamas depuis le 25 juin.
«Nous travaillons tous très dur et avec un peu de bonne volonté et de raison, nous devrions être capables de résoudre cette question (du blocus, NDLR) dans les prochaines 48 heures», a affirmé à Alexandrie Kofi Annan, en tournée au Proche-Orient. Sans donner plus de détails. Et alors que l'Etat hébreu a répété à plusieurs reprises qu'il conditionne la levée de ce blocus à la mise en place d'un embargo pour empêcher la contrebande d'armes au profit du Hezbollah.
Annan a par ailleurs estimé que la trêve au Liban entrée en vigueur le 14 août était «fragile» mais, a-t-il ajouté, «nous prenons des mesures pour consolider le cessez-le-feu». Ce qui passe par une résolution rapide de la question des prisonniers israéliens détenus par le Hezbollah libanais depuis le 12 juille