La France va surveiller les côtes libanaises afin d'empêcher la contrebande d'armes au profit du Hezbollah. Jacques Chirac a donné mardi «une réponse de principe positive» à la demande de l'ONU et du gouvernement libanais d'une participation de la marine française à la surveillance des côtes du Liban. Les modalités de cette opération ainsi que la date de sa mise en application effective doivent cependant encore être précisées, a indiqué l'Elysée.
L'opération serait temporaire, «dans l'attente d'un relais par d'autres pays», a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi. C'est lui qui, plus tôt dans l'après-midi, avait rendu publique la demande officielle faite à la France par le Liban, pour l'aider à maintenir l'embargo sur les armes. Un embargo prévu par la résolution 1701 de l'ONU qui a mis fin le 14 août à un mois de conflit entre Israël et le Hezbollah.
Un contingent de 1.700 soldats français est déjà déployé à bord de plusieurs navires qui croisent au large des côtes du Liban, dans le cadre de l’opération Baliste. Cette opération a été mise en place par la France le 15 juillet, trois jours après le déclenchement des hostilités au Liban entre le Hezbollah et l’armée israélienne. Elle assure notamment un soutien logistique à la Force intérimaire des Nations unies renforcée (Finul) pour laquelle la France mobilise un total de 2.000 hommes.
L'Allemagne, qui attendait mardi de recevoir une requête écrite de Bey