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Chirac et Bush cherchent à s'entendre sur l'Iran

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NEW YORK, DE NOTRE CORRESPONDANT • Jacques Chirac a précisé sa position exprimée la veille au micro d'Europe 1: il a suggéré la reprise des négociations tout en suggérant la suspension de l'enrichissement par Téhéran et des menaces de sanctions
par Laurent MAURIAC
publié le 19 septembre 2006 à 7h00

Jacques Chirac et George W Bush ont tenté mardi d'harmoniser leurs positions sur l'Iran. Ils se sont rencontrés près d'une heure à New York, avant de s'exprimer devant l'Assemblée générale des Etats-Unis.

Jacques Chirac a précisé sa position exprimée la veille au micro d'Europe 1: il a suggéré une double suspension permettant une reprise des négociations, celle de la menace de sanctions adoptées par le Conseil de sécurité simultanément à celle de l'enrichissement par Téhéran.

En sortant de la rencontre, le président américain a souhaité que le dossier soit réglé «diplomatiquement». Il a déclaré que «les Etats-Unis viendront à la table de négociations"»si l'Iran suspend l'enrichissement. Le président français s'est dit «tout à fait en harmonie» sur ce dossier avec son homologue américain.

Pendant son discours, prononcé en fin de matinée, George W  Bush a choisi de s'adresser directement aux peuples irakiens, afghans, libanais et iraniens pour les assurer du soutien des Etats-Unis. Il a cherché à opposer les aspirations démocratiques des populations à celles des régimes ou des organisations «extrémistes» qui les entravent. Il a félicité les Irakiens pour leur «courage». «Nous ne vous abandonnerons pas, vous et votre lutte pour construire une nation libre.»

Sans employer cette fois le mot de «fasciste»,  il a persisté à rassembler dans son argumentation ceux, quels que soient les pays et les situations, qui emploient les armes «pour créer